L’e?vangile de Luc nous rapporte les paroles de Je?sus
avant son arrestation au Jardin des Oliviers :
« Que celui qui n’a pas d’e?pe?e vende son ve?tement, et en ache?te une ;
car je vous le dis, ce qui EST e?crit DOIT s’accomplir EN MOI :
« Car il a e?te? compte? parmi les malfaiteurs. »
Aussi, quelques heures plus tard,
Pierre le bouillant (et peut-e?tre le brouillon) brandit-il son e?pe?e,
et tranche-t-il l’oreille du serviteur du Grand pre?tre,
geste qui, d’ailleurs, le fit reconnai?tre, un peu plus tard.
Alors pourquoi cet ordre a? ses disciples de se munir d’armes ?
D’ailleurs Luc nous dit que le Mai?tre avait pre?cise?
que deux e?pe?es suffiraient.
Ces armes n’e?taient PAS offensives.
Elles n’e?taient que « de?cor » :
face aux arme?es de Satan, Je?sus jouait son ro?le :
chef d’un groupe de tueurs, de malfaiteurs, de pe?cheurs…
qui me?ritaient la mort.
Je?sus venait de dire : « Ce qui me concerne touche a? sa fin. »
En sa personne seule, TOUS les malfaiteurs
- ceux qui font le mal –
allaient e?tre arre?te?s, reconnus coupables, exe?cute?s.
Et le grand cri pousse? du haut de la Croix allait e?tre,
avec le tremblement de terre,
l’immense proclamation du TOUT EST ACCOMPLI.
Justice est faite.
L’accusateur n’a plus rien a? dire :
la « pie?ce » a e?te? joue?e dans les re?gles, et selon le texte.
Le rideau est tombe?.
(Il a me?me e?te? de?chire? du haut jusqu’en bas…)
Le mot FIN est apparu en lettres de feu,
et les Arme?es ce?lestes ont crie? leur joie
et e?branle? les lieux ce?lestes
de leurs applaudissements et de leurs louanges !
Souvenons-nous, dans nos moments de de?couragement,
que notre vraie vie, l’e?ternelle, est de?ja?
« cache?e avec Christ EN Dieu. »
Et Je?sus lui dit de remettre l’e?pe?e au fourreau ;
que celui qui utilisera l’e?pe?e sera tue? par l’e?pe?e.
Car le Pe?re avait dit d’aimer…
Et le Fils avait ajoute? « Aimez vos ennemis… »
