L’e?vangile de Marc nous rapporte ce re?cit :
Je?sus et ses disciples marchent vers Je?rusalem pour la Pa?que,
et surtout parce que l’heure vient ou? le Fils de Dieu va donner sa vie.
Apre?s des journe?es de marche, le petit groupe traverse la ville
de Je?richo, qui se trouve au bas de la route raide et sinueuse
qui me?ne a? la ville sainte.
A la sortie de la cite? est assis par terre un mendiant,
non seulement mise?rable,
mais aveugle ;
qui est cependant bien plus riche qu’on ne le croit,
car son oui?e est fine
et sa voix sonore :
« Il entendit que c’e?tait Je?sus, de Nazareth, et se mit a? crier :
« Fils de David, aie pitie? de moi ! »
Car en plus de l’oreille et de la voix, il avait rec?u cette gra?ce de Dieu :
il croyait en l’origine de Je?sus, descendant du roi David,
et en sa compassion ;
en son pouvoir de gue?rir, dont on lui avait parle?.
Des gens « raisonnables » veulent le faire taire ;
Il crie encore plus fort…
Et Je?sus s’arre?te, et dit : « Appelez-le ».
L’aveugle ne se le fait pas dire deux fois ;
il jette son manteau, sa seule possession, a? la fois couverture et refuge,
se le?ve d’un bond et, guide? par le brouhaha, s’approche de Je?sus
qui, tre?s simplement, lui demande :
« Que veux-tu que je te fasse ? »
Sans l’ombre d’un doute, l’aveugle re?pond :
« Rabouni – nom qui signifie « mon » Mai?tre – que je recouvre la vue ! »
Et Je?sus : « Va ! ta foi t’a sauve? ! »
Le texte ajoute :
« Aussito?t il recouvra la vue, et se mit a? suivre Je?sus sur le chemin. »
Qui que tu sois,
Quels que soient tes handicaps ou tes manques,
Tu posse?des, toi aussi, des richesses.
Re?fle?chis et cherche.
Comme ce mendiant,
tu peux t’approprier le Sauveur qu’est Je?sus,
sa compassion et son amour.
Et crier…
jusqu’a? ce que tu « sentes » qu’il t’a entendu.
Lui dire alors ce que tu veux qu’il fasse pour toi,
avec la confiance de l’enfant,
ou de celui qui n’a plus rien a? perdre…
Et sois certain que, tout-puissant et tout amour,
Il te re?pondra…
Alors…
prends sa main et ne le la?che plus !
