Recueils



Abandon

On connai?t ce re?cit de la longue, longue traverse?e de de?sert
du peuple d’Israe?l,
apre?s le miracle puissant de l’ouverture de la Mer Rouge.
Quarante ans de de?sert pour un peuple insoumis et rouspe?tant,
oublieux des de?livrances passe?es,
a? l’image de toute l’humanite?… et de tout e?tre humain…

Ce qui, par contre, est une gra?ce merveilleuse,
c’est qu’il est aussi e?crit que
« l’ange de Dieu qui allait devant le camp d’Israe?l »
e?tait associe? a? une colonne de nue?e le jour…

Lorsque le soleil montait au ze?nith, une vaste brume,
compose?e de millions de gouttelettes d’eau, rafrai?chissait,
hydratait cette immense troupe d’hommes, de femmes et d’enfants.
Et quand tombait la nuit,
terrifiante dans les de?serts,
l’ange de Dieu devenait colonne de feu.
Car non seulement l’obscurite? e?tait totale,
mais les nuits peuvent e?tre glaciales sito?t disparu le soleil.

Sachons discerner,
dans nos traverse?es de de?sert,
les innombrables interventions d’un Dieu fide?le et paternel.
Qui, fait homme en son Fils Je?sus-Christ, connai?t par le dedans
les douleurs, les angoisses, les soucis.

La Parole affirme :
« A la veille du matin, l’Eternel,
de la colonne de feu et de nue?e,
regarda le camp des Egyptiens
et mit en de?sordre le camp des Egyptiens… »
Les poursuivants haineux furent mai?trise?s
par un Dieu d’amour.

Qui n’a pas change? !