Recueils



Avant l’heure, c’est pas l’heure

Par l’e?vangile de Marc, nous apprenons que la foule,
avec tous les infirmes, les malades
et ceux qu’habitaient des esprits mauvais,
attendait, respectueuse de la Loi,
la fin du sabbat, pour venir a? Je?sus
chercher l’amour et la gue?rison.
On attendait le coucher du soleil,
les premie?res e?toiles, et c’e?tait la rue?e…

« Toute la population de la ville, e?crit Marc,
e?tait rassemble?e devant la porte de la maison… »

C’est ainsi que le public se presse, faisant la queue, avant l’ouverture d’un grand magasin, d’un the?a?tre, d’un stade.

« Avant l’heure, c’est pas l’heure ! »

Car transporter un malade et faire un geste pour lui venir en aide
e?tait, pour les mai?tres de la Loi du Sinai?, un… travail !

Comme on comprend que le Fils de Dieu
se soit e?leve? avec violence contre cette loi,
que ceux qui en e?taient les gardiens avaient « tordue »…
Jamais le Dieu d’Israe?l n’avait voulu cela.
Le sabbat, jour de repos a? lui consacre?,
devait e?tre sanctifie?, c’est vrai ;
mais devait se vivre dans la joie,
parce qu’il e?tait partage et communion avec l’Eternel,
autour de l’Eternel !
Tout geste de bonte?, par conse?quent,
e?tait permis ; normal me?me.

Sachons le louer encore aujourd’hui pour ce cadeau,
et en faire bon usage avec lui, pour lui, en lui,
par la gra?ce offerte en son Fils Je?sus-Christ,
descendu jusqu’a? nous pour partager ce Dieu, Pe?re,
avec tous ceux qui de?sirent faire partie de sa famille !