On a e?crit que Je?sus-Christ, Fils de Dieu, a accepte? l’horreur, d’e?tre
abandonne?, torture?, maudit et crucifie?, pour venger l’honneur de Dieu. Un
Dieu qui avait offert son alliance a? son peuple ; qui avait donne? la Loi a?
Moi?se, pour son peuple ; de?cre?tant que toute de?sobe?issance a? la Loi me?ritait
la mort, et que son peuple infide?le avait abandonne?.
De quoi aurait-il donc eu l’air, ce grand Dieu saint, s’il avait laisse? tomber…
S’il avait renonce? a? passer aux actes, accomplissant ses justes avertissements ?
Les coupables, tous, me?ritaient la mort…On n’en sortait pas autrement.
Aussi le Fils de Dieu lui demanda-t-il un corps, et devint homme,
Fils de l’humanite? bien que Fils de Dieu ;
« e?chantillon » unique de l’humanite? mauvaise a? laquelle il s’identifiait,
lui qui n’avait jamais pe?che?…
Il acceptait la mort la plus vile : celle des parias et des maudits.
Et il mourait pour eux tous. Pour nous tous.
L’honneur du Tre?s-Haut e?tait sauf.
Le troisie?me jour, la pierre e?norme du tombeau, ou? l’on avait de?pose? un cadavre, e?tait roule?e. Le mort ressortait vivant ! Vivant pour l’e?ternite? ; et offrait cette vie d’e?ternite? a? tous ceux qui avaient cru en lui.
Il offre encore jour apre?s jour cette vie e?ternelle a? tous ceux qui viennent a? lui.
Quelle « Nouvelle » merveilleuse,
parmi le flot des mauvaises nouvelles
dont nous sommes arrose?s…
