On lit, dans un re?cit de la Bible, cette phrase :
« Ils attendirent si longtemps qu’ils en perdirent patience.
Comme le roi n’ouvrait pas la porte de sa chambre,
ils prirent la cle? et ouvrirent…
Et voici que leur mai?tre e?tait mort, e?tendu a? terre. »
Il arrive parfois qu’une attente interminable nous de?sespe?re ;
on a prie?, prie?… et il a semble? que Dieu n’entendait pas ;
du moins n’y a t-il pas eu la moindre re?ponse.
Et l’on attend, sans rien faire.
Il y a un temps pour l’attente ;
il y a aussi un temps pour l’action courageuse.
Dieu entend ; tarde peut-e?tre ; mais a peut-e?tre re?pondu.
Seulement, pas de la manie?re que nous imaginions,
limite?s que nous sommes…
On demeure derrie?re une porte ferme?e
alors que, faisant l’effort d’en trouver la cle?, d’ouvrir,
nous verrions peut-e?tre que quelque chose de capital s’est passe?,
que nous ne soupc?onnions pas,
l’oeil rive? sur autre chose…
« Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Eternel »,
dit la Parole de Dieu.
Mais elle transmet des ordres, e?galement :
« Le?ve-toi, prends possession de ce que l’Eternel ton Dieu te donne ! »
« Le?ve-toi, ramasse la natte ou? tu demeures allonge?, et marche ! »
Me?me si l’attente a affaibli et courbature? tes muscles !
