Recueils



Ni chaud, ni froid

On oublie souvent la tre?s grande saintete? de Dieu : il est si bon,
si pre?cieux de se souvenir de sa mise?ricorde et de son amour,
qu’on risque de ne?gliger l’adoration qui lui est due ; l’obe?issance aussi,
et la soumission sans me?lange qu’il attend des membres de son peuple.

Il est important de relire ce que le Tout-Puissant exigeait,
en re?ponse a? sa premie?re Alliance. Il illustrait de manie?re frappante
ses ordres et ses commandements. Par exemple, il dit a? Moi?se :
- cela nous est rapporte? dans les Livres du Le?vitique et du Deute?ronome –

« N’accouplez pas, dans vos troupeaux deux be?tes d’espe?ces diffe?rentes ;

ne semez pas dans vos champs deux semences diffe?rentes ;
ne portez pas de ve?tements tisse?s de deux sortes de
fils ;
vous ne porterez pas de ve?tements faits de laine et de lin
tisse?s ensemble. »

Le Dieu saint nous veut tout entier a? lui,
comme son Fils lui appartenait tout entier, lui qui disait :

« Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon, le dieu « argent ».
Etre un tissu de laine et de lin,
c’est e?tre un peu « animal », et un peu « ve?ge?tal ».
Un peu chre?tien, et un peu pai?en…

Notre Dieu n’a que faire de serviteurs partage?s.
S’il vomit les tie?des, c’est qu’ils ne sont…