On peut lire dans un psaume de la Bible :
« Chaque fois que j’ai dit : je ne tiens plus debout,
ta bonté, Seigneur, m’a soutenu ;
et quand j’avais le coeur surchargé de soucis,
tu m’as consolé ; tu m’as rendu la joie ! »
Comment le saurions-nous,
si nous ne l’avions pas expérimenté ?
Et comment expérimenter la tendresse et la fidélité
de notre Berger, notre Père,
son aide, aussi prompte qu’il est nécessaire
lorsqu’on perd pied,
s’il n’avait permis à l’épreuve, à la souffrance
de nous surprendre, de nous acculer,
afin que nous soyons obligés de crier :
« Je ne tiens plus debout ! » ?
Crier à Dieu le fait toujours intervenir ;
d’une façon ou d’une autre.
Jésus l’a clairement exprimé
dans la parabole de la veuve,
qui harcèle le juge qui ne l’écoute pas,
et qui se voit enfin exaucée,
car elle agace l’homme !…
Et, ajoute-t-il,
« Dieu ne fera-t-il pas justice
àceux qui crient à lui jour et nuit ?
Je vous le déclare, il leur fera promptement justice. »
Nous savons, bien sûr,
que la « promptitude » de notre Seigneur
ne se mesure pas en heures et en minutes…
Mais il intervient !
Toujours.
Et toujours, il nous vient en aide ;
puisqu’il nous aime,
et que nous lui appartenons !
