Si Pierre, Jacques, Jean et les autres disciples
avaient fait bloc avec leur Mai?tre, au Jardin des Oliviers ;
s’il avait fallu passer sur leurs corps pour atteindre Je?sus,
que serait-il advenu, en cette nuit du Jeudi au Vendredi saint ?
Sans doute seraient-ils morts ;
sans doute la douleur du Fils de Dieu aurait-elle e?te? moins de?chirante…
Le chre?tien qui accepte ce cheminement ardu, de?pouille?, de?pouillant
qu’est la marche dans l’empreinte des pas du Christ,
risque la mort.
En tous cas la mort de son orgueil et de son e?goi?sme ;
la sienne peut-e?tre, comme des millions de martyrs.
Mais il peut e?tre su?r que,
participant ainsi aux souffrances de son Mai?tre
pour re?ve?ler au monde l’amour, le pardon, la paix de Dieu,
il adoucit sa peine,
re?jouit son coeur et apporte,
lui, humain sans format exceptionnel,
une douceur de joie au Tout-Puissant !
