Luc, dans son e?vangile, nous raconte cette miraculeuse rencontre
entre le vieux Sime?on, homme juste et pieux
sur lequel repose le Saint-Esprit,
et Joseph, Marie et leur be?be? Je?sus, au temple de Je?rusalem.
Miraculeuse, car « programme?e » par l’Eternel,
dont l’Esprit Saint pousse le vieillard a? se rendre au temple
a? l’instant me?me ou? y pe?ne?tre la petite famille…
Sime?on y de?couvre la re?alisation des promesses de Dieu,
la venue de son envoye?, le Messie, et cette gra?ce promise :
le voir et le reconnai?tre.
Pourtant, dans ce bonheur, surgit une menace terrible.
A la toute jeune maman, Sime?on est oblige? par le Saint-Esprit de dire :
« Une e?pe?e te transpercera l’a?me,
AFIN QUE les pense?es de beaucoup de coeurs soient re?ve?le?es. »
Ce re?cit doit renforcer notre foi,
nous rappelant que le Tout-Puissant est et demeure souverain,
fide?le a? ses promesses et a? ses projets :
Il nous enseigne que la souffrance et l’e?preuve
entrent myste?rieusement elles aussi dans le plan de Dieu.
L’indicible douleur de Marie au pied de la croix,
cette e?pe?e qui lui transperce l’a?me et le coeur
tandis que les clous transpercent
les mains et les pieds de son fils innocent,
cette douleur fait partie d’un plan unique,
le plan de justice et d’amour pour tous les humains de la terre.
La maman l’ignore, comme nous ignorons nous-me?mes
le pourquoi de nos e?preuves.
Le Tre?s-Haut, lui, connai?t, sait, contro?le
dans un plan de purification, de libe?ration, de salut,
concernant peut-e?tre « accessoirement » celui qui pleure.
Car l’ardent de?sir du Dieu de Je?sus-Christ est
« que tous les hommes soient sauve?s… »
Acceptons le chemin e?troit qui nous est propose? ;
si c’est le no?tre, c’est aussi le sien, et il y marche avec nous.
Rempli et de?bordant d’amour et de compassion,
il porte avec nous nos peines et nos fardeaux et,
lorsque cela devient indispensable,
il nous hisse sur ses fortes e?paules de Bon Berger
et porte sa brebis meurtrie et lasse,
la console, la re?ge?ne?re, la rassure
et lui redonne toutes les forces qu’elle avait perdues.
