On parle de la vie terrestre comme d’une VALLEE DE LARMES…
La vie avec Dieu n’en est pas exempte,
car ceux qui, re?solument, ont change? de cap, change? de vie
pour suivre le chemin e?troit parcouru par leur Mai?tre,
de?couvrent que, outre son e?troitesse,
ce chemin est caillouteux, borde? d’e?pines,
tels de nombreux sentiers de montagne.
Pour respirer l’air pur des sommets,
jouir de visions incomparablement belles,
il a fallu, il faut l’effort ;
parfois des larmes d’e?puisement.
Le Cre?ateur le sait ;
au propre comme au figure?, notre marche se fait souvent avec larmes…
Un psaume de la Bible dit :
« Recueille mes larmes dans ton outre.
Tu en as su?rement fait le compte. »
L’outre…
C’est la? que l’homme du de?sert garde son eau, pre?cieuse comme la vie…
Qui nous dit que nos larmes, recueillies par Dieu dans son outre,
et dont il mesure la quantite?,
ne de?salte?rent pas, dans l’invisible,
une soif inconnue sur la terre ?…
Un jour, une femme a baigne? de ses larmes les pieds de Je?sus,
les se?chant ensuite de ses cheveux ;
il l’a cite?e en exemple aux hommes pre?sents ce jour-la?.
Offre, toi aussi, tes larmes les plus ame?res a? Dieu.
Non seulement il « les recueillera dans son outre »,
mais, tendrement, il te consolera
et remettra en ton coeur sa paix et sa joie
qui de?passent en intensite? tout ce qu’on peut connai?tre sur la terre.
