Les e?vangiles nous rapportent que le soir ou? Je?sus allait e?tre arre?te?,
il autorisa ses disciples a? emporter deux e?pe?es, leur disant :
« C’est assez ».
Non pas armes offensives,
mais « de?cor » de l’accomplissement des Ecritures.
Car le propre du Dieu d’Israe?l et de son Messie,
c’est de diriger, souverainement, toutes choses.
Des plus importantes aux plus insignifiantes,
a? premie?re vue.
Puis de placer des limites.
Autant aux oce?ans qu’a? la liberte? individuelle.
Et lorsque Judas, par un baiser, de?signe son Mai?tre
a? la troupe en armes venant le saisir,
Je?sus laisse Pierre brandir son e?pe?e
et enlever l’oreille droite du serviteur du Grand Pre?tre.
Il permet ce geste de re?volte et de haine,
qui est l’une des re?actions « normales » de ceux dont,
cette nuit-la?, le Fils de Dieu semble faire partie,
l’Ecriture disant :
« Il a e?te? mis au nombre des malfaiteurs »…
Pourtant, sito?t l’oreille tranche?e, Je?sus dit (traduction Chouraqui) :
« LAISSEZ ! JUSQUE LA ! »
Et accomplit, lui, ce qui se fait dans SON Royaume :
« Il touche l’oreille, et la re?tablit. »
Soumettons-lui chaque jour nos re?actions « charnelles », humaines,
car, priant son Pe?re en faveur des siens, il a pre?cise? :
« Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde… »
Mais, alors que lui,
apre?s la Croix et sa glorieuse re?surrection,
allait remonter vers son Pe?re,
ses disciples, son Eglise
demeurent sur cette terre et DOIVENT de?tonner,
en brillant comme des flambeaux dans le monde !
